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   La Croix Rouge créée par Henry Dunant en 1863, après la bataille de Solférino, s’impose dès son origine comme un mouvement international d’aide et d’assistance aux victimes. En France, la Croix Rouge compte 500 000 membres en 1944, encadrés par 737 directeurs locaux de la Jeunesse, et plus de 6 000 écoles.

 

 

   Chronologie de la croix rouge lors du rapatriement :

   Création des Équipes d'Urgence (1943)

  Face aux risques croissants courus par les populations urbaines, en particulier par les bombardements, sont créées des équipes de mobilisation immédiate. Elles sont composées d'infirmières, de secouristes, de brancardiers, d'assistantes sociales et d'agents de liaison et prennent partie à la Défense Passive.

   Rapatriement des déportés et des prisonniers de guerre (1945)

  Les équipes iront jusqu'en Allemagne, en Autriche, en Pologne et en Tchécoslovaquie. En France, infirmières et assistantes sociales assurent leur accueil, notamment à l'hôtel Lutetia à Paris.

   Aide sanitaire aux prisonniers libérés en Allemagne (1945)

   En zone d'occupation française en Allemagne, la Croix-Rouge française est chargée par le service de santé des armées de diriger, en Forêt Noire, des sanatoriums spécialisés dans le traitement de la tuberculose. Prisonniers et déportés malades y sont soignés avant leur rapatriement en France.

   La Légion d'honneur (1946)

   La Croix-Rouge française est décorée de la Légion d'honneur pour services rendus à la nation.

Un déporté polonais malade reçoit des médicaments d'une membre de la Croix-Rouge allemande dans le camp annexe d'Hannover-Ahlem (11 avril 1945).

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