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NOURRIR, SOIGNER, RAPATRIER

   Un officier médical de l’armée américaine prend le pouls d’une femme qui survécut à une marche de la mort au cours de laquelle elle avait été forcée de marcher près de 540 km d’Asch à Volary (Tchécoslovaquie, 8 mai 1945) — National Archives and Records Administration, College Park, Md.

   La préoccupation des Alliés est le rapatriement des prisonniers de guerre pour les enrôler compte-tenu du fait que la guerre reste une priorité absolue.

   Rien n'est donc prévu pour soigner et nourrir les détenus au début du printemps 1945. Ils n'ont pas de médicaments nécessaires pour se soigner, alors même qu'ils souffrent de nombreuses maladies (tuberculose, typhus...). Beaucoup de rescapés mourront d'ailleurs quelques jours ou semaine après leur libération, comme le poète français Robert Desnos au camp de Theresienstadt, en Tchécoslovaquie, ou le frère de Suzanne Orts, Rolland Pic. Parfois même, les déportés meurent de dysentrie, c'est-à-dire d'avoir trop mangé n'étant plus depuis longtemps habitués à s'alimenter correctement.

   Toutefois, le SHAEF décide à partir d'avril de venir en aide aux déportés, met à leur disposition des véhicules pour les rapatrier et des médecins pour les prendre en charge.

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