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   Du 18 octobre 1945 au 1er octobre 1946, les principaux dignitaires du régime nazi sont jugés lors du procès de Nuremberg par un Tribunal Militaire International (TMI).

   Au terme des 10 mois d'audience durant lesquels aucun des 21 accusés n'a plaidé coupable, 11 ont néanmoins condamnés à mort et 3 acquittés. Les autres subissent des peines d'emprisonnement allant de 10 ans à la perpétuité. Se détachant des notions de crime de guerre et de crimes contre la paix, ce tribunal définit un nouveau motif d'accusation : le CRIME CONTRE L'HUMANITE. Le génocide juif est dilué dans la masse des crimes nazis, mais il permet de souligner l'horreur de la déportation et des camps nazis.

   Ces procès font naître l'espoir de la création d'un droit international. La convention pour la prévention et la répression du crime de génocide est adoptée le 9 décembre 1948 par l'ONU. L’Assemblée générale des Nations-Unies adopte à l’unanimité le lendemain la Déclaration universelle des droits de l’homme.

 

   Aujourd'hui le 27 janvier (jour de la libération du camp mixte d'Auschwitz-Birkenau) est devenu la journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l'humanité

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